RAMMELLZEE n’est pas qu’un nom qui sonne divin, ni une signature mystique apparue en 1979 :
« C’est une équation vers l’élévation, le détail, la
perspective », affirmait l’artiste dans un entretien réalisé en 1985 avec le philosophe et fondateur de la maison d’édition Semiotext(e) Sylvère Lotringer. Une équation qui dessine des lignes opaques multiples : celles de la vitesse du métro de New York, de l’aéronautique et de la mécanique quantique, de l’héritage du
futurisme italien, et celles, toxiques, de la peinture en spray et de la résine.